Conscience

Un mot de trop
Une phrase si vraie
Mon regard pur
Et t’as besoin d’air

Tu choisis tes lunettes
Pour regarder ta vie
N’oublie pas le coiffeur
T’as rendez-vous avec toi

Tu vogue d’une rive floue
Baigné de lumière diffuse
Sans une vérité qui fuse
Vers un réel un peu mou

Et pourtant …
Toi je t’ai connu si pur
A l’aube d’une vraie vie
Pourquoi as-tu choisis
D’habiter cette armure ?

Tu tremble à cette image
Qui te ressemble trop
Avec moi, pas de demi-mots
Le réel, c’est pas un passage

Et tes questions sans écho
Te serrent la gorge
Poussent ta logique
Et ferment ta prison

Tu te dis libre …
Mais de quoi ?
De choisir tes fenêtre
Pour regarder le monde ?

Saurais-tu t’ouvrir ?
Juste un peu
Me laisser entrer
Et rallumer le feu ?

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