Spectateur de la planète, tu habite sur la même terre que la mienne. La terre, les médias et les réseaux sociaux…

J’ai pris mon temps, je suis allé à contre courant.

J’ai laissé l’agitation passer, pour voir ce qui subsisterai de ce tsunami d’information.
Le temps réel, les réseaux sociaux, les médias et l’actualité toujours plus terrible qui s’est déroulée cette semaine m’a donné envie de calme.

Il y a parfois besoin de prendre du recul pour apprécier la valeur des informations.
Quand nous sommes en plein courant, lors de la traversée d’une rivière, il faut s’extraire et laisser reposer pour faire la différence.

Le Japon, les pays arabes, la coalition occidentale, le flux en perpétuelle augmentation …

Comment prioriser la souffrance ?

Comment comparer des désastres si bouleversants ?
La question est elle même impossible.
L’horreur aura jalonnée ces derniers 10 jours.
Avec son flot de situations qui semblent affronter les résultats de la folie humaine.
Des entreprises, des pays qui ont sous estimés la puissance de notre terre, et le prix en vie humaine est lourd, très lourd.
Des peuples qui ont soif d’une certaine liberté, et des dirigeants de pays qui basculent dans la folie meurtrière.

Ce qui change c’est le flot d’informations

Quel changement ?
Il y a toujours eu des catastrophes… ce qui change c’est la conscience planétaire, la réalité incontournable d’une explosion au Japon qui touche l’Europe.
Ce qui change, c’est d’être presque partie prenante, avertit quelques jours, quelques heures avant que le nuage radioactif arrive au dessus de nos têtes pleines de questions.
Ce qui change, c’est la relation devenue possible entre, le visage d’un inconnu au drapeau Libyen croisé dans la rue, et les derniers évènements auxquels nous avons tous assistés.

Ce qui naît de ces informations : la conscience

Il y a encore quelques décennies nous aurions pu dire : nous n’avons pas les moyens, nous n’avons pas les outils pour nous organiser, régler les difficultés que l’humanité affronte.
Aujourd’hui cette réponse n’est plus possible, pourquoi ?
Des révolutions ont fait tomber des gouvernements au pouvoir depuis un demi siècle. Les outils de communication nous permettent de réagir, de nous organiser et de prendre des décisions.
L’humanité s’est dotée d’organes de gouvernance comme l’ONU qui ont pour espoir de régler les problèmes que, les pays seuls, ne peuvent gérer.

La conscience planétaire : la solution ?

Est-ce que le fait d’avoir une information permet de trouver une solution ?
Est-ce que le fait d’avoir conscience de notre gourmandise nous permet de manger plus raisonnablement ?

Nos avions sont à quelques heures de la Libye et nous pourrions baisser radicalement la consommation électrique de nos maisons…
Allons nous jeter nos chauffages et nos grilles pain qui nécessitent des centrales nucléaires pour fonctionner ?
Serions nous prêts à faire les choix qui garantissent l’intérêt de tout le monde ?
Et si quelques personnes voulaient faire autrement ? Comment faire ?

Une sagesse millénaire : il n’appartient à pas l’humain de diriger son pas

Ce soir je médite sur ce texte plusieurs fois millénaire et d’une actualité si réelle : « Il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger son pas ». (Jérémie 10 : 23)
La bible a une avance de quelques millénaires sur nous.
L’être humain semble avoir besoin de parents pour apprendre à gérer la planète.
Dans le calme de la nuit, au contact des étoiles qui se devinent dans le ciel de Paris, je me dis que nous assistons au prémices du plus grand dénouement de l’histoire de l’humain.

 

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