Sans dame et vagabond d’âme
Il est des soirs de mai, ou la pluie coule
Ravine les pavées d’une cour solitaire
Et bat mon cœur lourd de cette boule
Qui me renverse et me brise à terre
Ton absence hurle dans les gouttes
Fines et lourdes qui lacèrent
Encore un peu plus ma route
Jusqu’à tremper le ciel dans la mer
Sans ma dame, je pers un bout de mon âme
Vagabond et sans but, j’ère à en perdre haleine
A courir pour retrouver madame
La seule dignité qui me reste : aimer ma reine
Laisser un commentaire